When peace gives birth to chaos
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Where everything that's true turns false, where teenage is the most powerful poison ever made, there, hope will have to fight for his existence.
 
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 Who would have thought we'd meet ? | Geneva

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Jim C. Anshey

Jim C. Anshey


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MessageSujet: Who would have thought we'd meet ? | Geneva   Who would have thought we'd meet ? | Geneva Icon_minitimeSam 2 Mai - 19:03


If you're going to hit it, hit it until it breaks



Il s'était fixé une règle autour de ses dix neuf ans, alors que la rentrée de troisième année de prépa approchait. Il était crucial pour lui d'obtenir son diplôme, par conséquent, il ne se rendait au "club" que les vendredis et les samedis, soit deux fois par semaine au lieu de quatre. Et bien entendu, aucun de ses amis n'était au courant. Les combats étaient son jardin secret, son échappatoire, une habitude cathartique plus qu'efficace.
Ce vendredi là, le goudron était devenu un véritable miroir suintant et détrempé à cause de la pluie incessante de la fin août. Les lampadaires projetaient leur pâle lumière jaune sur l'asphalte, et l'odeur des cigarettes et de la marijuana se figeait dans l'air saturé d'humidité. Pourtant, la temperature était proche de vingt degrés. L'atmosphère étouffante tendait ses nerfs à chaque pas, son odorat et son ouïe lui semblaient décuplés par l'inconfort. Il avait garé le pick-up sur le parking, jeté un regard assassin aux types qui fumaient près des escaliers qui descendaient sous l'immeuble décrépi de la soixante et unième rue des quartiers abandonnés de la ville. Puis il s'était engouffré dans l'air surchargé de colère, d'électricité et d'odeur de sueur mélangée à la bière. Il était venu ici pour la première fois environ un an et demi plus tôt avec des types qu'il avait rencontrés à la salle de sport qu'il fréquentait.
La semaine précédente, il avait remporté quatre combats sur cinq. Ces derniers temps, il montait en flèche dans les paris, et même si ceux-là n'excédaient pas souvent les vingt dollars maximum, la part que les organisateurs lui reversaient suffisait parfois à payer les factures d'eau et de courant. Il n'en demandait pas plus. L'essentiel, c'était d'évacuer la rage qui le consumait.

 Le bar était bondé, la salle aussi, la lueur des néons jaunes tamisée par la saletés de ces derniers. Les gens se pressaient les uns contre les autres au milieu des cris gras des parieurs. Sur le ring, Hugo et Marcus. Deux poids lourds, des animaux de foire, plutôt doués l'un et l'autre pour fracasser leurs adversaires. Celui qui terrasserait l'autre ce soir serait celui qu'il allait affronter. Il avait une préférence pour Hugo, car il réfléchissait au moins un peu plus que Marcus. C'était plus intéressant de trouver ses failles.
 Ici, Jim allait sous le nom de 'Makeshi', Renard en langage Ojibwe. Rares savaient que c'était là la raison de son nom, mais ceux qui le savaient étaient eux mêmes des natifs de la réserve et ils pariaient facilement sur lui. De plus, ils avaient connu sa mère et son grand-père, et savaient que le vieux Sunkmanitu n'aurait jamais quitté ce monde s'il avait su qu'il n'avait pas encore tout appris à ses petits enfants au sujet du combat.
Il se coula dans les vestiaires de fortune, retira sweater et t-shirt, ses jeans et enfila un short ample et une paire de baskets. Les vivas et les grognements déçus des hommes à côté explosaient en un méli-mélo affligeant quand il s'approcha du ring, constatant avec un vague rictus la victoire d'Hugo. S'il le battait, de ses quarante kilos et vingt centimètres de moins, les hommes commenceraient à le craindre.

Le 'coach', comme on l'appelait, lui fit signe de s'avancer. Il plissa les yeux, détailla la montagne de chair et de muscles devant lui. En sueur, l'air plus agressif que jamais, le numéro deux le regardait arriver lui aussi. Le jeune homme écarta les cordes bleues et rouges, se glissa sur le ring, et inspira. Son regard charbon se promena sur la petite foule, et il sentit un frisson étrange le parcourir en remarquant deux magnifiques jeunes femmes appuyées au bar, près d'un homme en costume à l'air décontracté et dangereux. La mafia… Il n'était pas temps de se ridiculiser. L'une des deux femmes était brune, les yeux perçants, et l'espace d'une seconde, il pensa lui sourire mais se ravisa. La cloche sonnait.
 Hugo se rua en avant. Jim sauta de côté comme un chat, les pieds parallèles, les poings clos mais pas levés. Le colosse tiqua, gronda et chargea à nouveau, saisissant une cheville. Le jeune natif profita de l'élan pour se projeter avec l'énergie développée par le monstre directement sur ses épaules et lui envoya son genou dans la mâchoire. Hugo le lâcha avec un cri sourd, se pliant en deux tandis que le lycéen atterrissait souplement d'un salto, accroupi, une main à plat devant lui et l'autre le poing levé devant lui. Sonné, le grand blond se tourna en mugissant, du sang plein le menton seulement pour se retrouver aveuglé par une droite chargée de toute la rage que le brun contenait depuis la semaine précédente. Il tituba, envoya son poing à l'aveuglette devant lui, atteignant à l'épaule le jeune métis qui bondit en arrière et tourna lentement pour se placer derrière le boxeur avant de lui enfoncer un cup de pied dans les côtes. C'était ce qu'il aimait ici. Pas de règles, pas de code d'honneur, seulement tous les coups bons pour 'survivre'. Il n'avait même plus à se retenir pour ne pas effrayé Lenny et ses terreurs, puisqu'ils ne se voyaient plus depuis des mois. Il croisa le regard bleu myosotis de la jeune femme près du bar, et se baissa d'un coup alors que l'énorme bras de son adversaire venait sur lui. Il profita que l'homme soit emporté par son élan pour lui asséner une nouvelle droite qui rencontra et additionna sa vitesse au coup qu'avait prévu l'autre pour lui. Un râle sourd lui échappa alors qu'il s'effondrait à quatre pattes. Les parieurs beuglaient comme des fous. Jim saisi les courts cheveux blonds du monstre, et appuya son pied entre ses omoplates. Il aurait juré voir une flamme s'allumer dans les yeux effrayants du type en costume. Hugo se mit à geindre et leva sa main tremblante. Forfait.
Une cascade d'adrénaline se rua dans ses veines, et il le lâcha. Il était temps d'aller prendre une bière près du bar, et de ramasser sa part. Il n'avait pas d'autre baston ce soir. Et avec un peu de chance, il pourrait peut-être adresser un mot à la brune aux yeux de glace...






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Geneva Ankevitch-Niaska

Geneva Ankevitch-Niaska


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MessageSujet: Re: Who would have thought we'd meet ? | Geneva   Who would have thought we'd meet ? | Geneva Icon_minitimeLun 17 Aoû - 20:15

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Amarok avait hurlé. Kaer avait hoché la tête en buvant tranquillement sa bière. Masha n'était pas là ce soir et Geneva n'avait pas attendu longtemps pour sauter sur l'occasion de sortir. L'année scolaire allait reprendre et il était vrai que la jeune femme avait montré pâte blanche ces dernières semaines, se présentant aux entraînements et montrant une rage de vaincre et une précision que les deux hommes qui l'entraînaient avaient rarement vu. En réalité, la russe voulait accéder à l'université à la fin de l'année et son lycée se terminait dans moins de huit mois. Elle avait donc pris les devants et changé de stratégie. Crier sur Kaer et faire la tête avec Amarok ne marchaient ni l'un ni l'autre. Elle tentait une nouvelle approche, plus discrète, plus féline, passant ses nerfs sur le pauvre Tarek quand elle le croisait. Amarok n'était pas d'accord pour l'emmener mais Kaer avait donné son aval pour l'avoir à l'oeil. En réalité, elle savait très bien qu'une fois arrivés au club de boxe clandestin rattaché au clan Ragna, il n'en aurait plus rien à faire d'où elle partirait, bien trop obnubilé par sa conquête du soir.

Elle n'avait pas mis plus d'une heure pour choisir l'une de ses robes les plus courtes et les plus ajustées à son corps, dévoilant des jambes interminables, d'une peau couleur de neige et avait ramené ses cheveux en queue de cheval déstructurée qui dégageait sa nuque et ses épaules.  Les yeux cerclés d'un smoky eyes parfait, les lèvres au naturel et un sourire effronté peint dessus, Geneva était prête à faire tourner des têtes.


********************


Quand la voiture rutilante de Kaer se gara devant le club, elle sortit précautionneusement, juchée sur une paire d'escarpins indécents et fit une entrée remarquée, s'appuyant au bar, regardant directement vers le ring. Les combats les plus intéressants se déroulaient après et elle avait, même sans être venue avant, repéré les futurs champions sans difficulté. Le barman posa une main sur son avant-bras et elle se tourna vers lui avec un sourire charmeur.

"Un Bloody-mary."


Sa voix était profonde, posant les mots calmement et elle laissa un billet de dix dollars sur le comptoir. Le barman recula un peu, le visage rougi et commença à préparer la boisson. Kaer la fixait, la laissant faire et elle trempa ses lèvres dans le verre en lui souriant.

"Tu n'es pas majeure!
-Qu'est ce que ça peut te faire Kaer?!"


Elle lui avait répondu en russe, bien consciente que l'homme était mal à l'aise face à son lien familial avec Masha, qu'elle considérait presque secrètement comme sa maman. Il haussa les épaules, l'air de dire qu'elle se débrouillerait si elle finissait saoule mais elle savait que si elle était réellement en difficulté, quelqu'un du clan aurait rapidement fait de la ramener chez eux. Kaer tenait à ses poulains et Geneva était l'une des plus prometteuses, même avec son caractère et sa propension à désobéir et à n'en faire qu'à sa tête. Le serveur avait noté un numéro de téléphone à la va-vite, sur une serviette et Geneva lui jeta un regard. Musclé sans trop l'être, habillé d'une chemise blanche ouverte sur un torse qui n'avait rien à envier à d'autres, des hanches fines et des traits déliés, des cheveux clairs et des yeux verts, il était tout à fait au goût de la lycéenne qui capta son regard en se mordant les lèvres. Elle savait où elle finirait sa nuit si sa cible n'était pas atteinte ce soir.


********************


La soirée allait bon train et le club était plein. Kaer avait disparu pendant plus de trente minutes et était revenu accompagné d'une jeune femme qui devait être majeure depuis moins de trois jours, au moins, ne se gênant pas pour l'embrasser et la toucher devant Geneva qui s'éloigna un peu d'eux. Elle n'était vraiment pas pour les démonstrations d'affection, ou de désir, en public et la vue de Kaer la dégoûtait amplement. Le numéro 1 et le numéro 2 entrèrent enfin en jeu et la russe se redressa sur son siège de bar, descendant un shot de tequila sans sourciller. Elle savait sur qui elle allait parier ce soir et le premier de sa liste arrivait. Se tournant vers le barman qui accourut presque jusqu'à elle, la jeune femme posa un billet de cent dollars sur le bar et désigna Hugo d'un signe de tête.

"Tu me mets un pari sur sa victoire s'il te plaît.
- Il est à trente contre un, tu es sûre?
-Je t'ai demandé ton avis peut être?! Tu sers les gens et tu la fermes. Sois beau et tais-toi!"


Renfrogné, il lui tourna le dos et ouvrit sa caisse pour y glisser le billet. Kaer s'était rapproché d'elle et haussa un sourcil.

"J'espère que ces cent dollars ne viennent pas de mon portefeuille.
-La ferme Kaer. Certains travaillent et là tu me gênes la vue pour m'enrichir. Attends de voir la suite!"


En réalité, Geneva avait bien observé que l'adversaire d'Hugo, malgré sa place de champion ne portait plus l'alliance qu'il avait au doigt la dernière fois qu'elle l'avait vu dans les locaux du gang et qu'il avait passé les deux dernières heures à descendre une bouteille de whisky. Normalement, Hugo ne devrait pas avoir trop de mal à le battre à plates coutures. Le combat commença sous les hurlements des parieurs et Geneva se surprit elle même à aimer cette ambiance, à savourer le bruit sec des coups. Les yeux brillants, elle secoua la tête pour se recentrer. La porte du club s'ouvrit au fond et un jeune homme entra avant de disparaître dans les "vestiaires". C'est lui qu'elle attendait réellement. Sans attendre trop longtemps, Hugo fut déclaré vainqueur et Geneva sourit fièrement à Kaer puis au serveur avant de tapoter sur le bar à nouveau,plongeant son autre main dans son sac.

"Alors Jeff, je suppose que tu me dois pas mal d'argent?"

Le serveur eut un raclement de gorge et la toisa.

"La côte finale était de 7 contre un. Ça te fait sept cent dollars. Vois ça avec ton boss, je gère pas au dessus de deux cent dollars".

Kaer écoutait d'une oreille et elle se tourna vers lui en tendant la main. Il posa les sept cent dollars en liquide et elle le remercia d'un "spasibo" souriant. Sans attendre, alors que son pari le plus élevé montait sur le ring, elle reposa les billets sur le comptoir et rajouta trois billets de cent dollars.

"Mille dollars sur Makeshi Jeff!"

Le dit Jeff allait pour s'étrangler mais Kaer posa une main rageuse sur le comptoir et abaissa son visage rougeaud vers la jeune femme.

"Qu'est ce que tu fous?!"

Avec une moue méprisante, Geneva releva le menton et lui sourit.


"Je m'enrichis. Il va gagner. Tu ferais mieux de parier maintenant.
-Tu vas déchanter Geneva, et ça ne va pas tarder!
-Admire et tais toi Kaer ou je te coupe la deuxième!"


Kaer eut un mouvement de recul et la jeune femme savoura sa maigre victoire. C'était rare de descendre l'avocat de son piédestal.  

"Jeff! Mille dollars sur lui! Davaï!"

Elle croisa les yeux effarés du barman, choqué de voir autant de billets verts pariés sur un seul combattant et le "coach" siffla le début du combat. Geneva sortit un peu de l'ombre, attirant plusieurs regards masculins et croisa les yeux ambrés du renard qu'elle convoitait. Un léger sourire et elle baissa les yeux quand elle sentit le frisson d'excitation lui parcourir le dos. Ce regard promettait des choses intéressantes, bien plus intéressantes que l'argent. Restait à voir, ce soir, s'il allait la décevoir ou pas...







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Jim C. Anshey

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MessageSujet: Re: Who would have thought we'd meet ? | Geneva   Who would have thought we'd meet ? | Geneva Icon_minitimeMar 18 Aoû - 16:36

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Jeff n'avait plus besoin de lui demander ce qu'il voulait depuis longtemps, et en arrivant changé près du bar, une pinte attendait déjà Jim. Il adressa un vif signe de tête au bartender et descendit une bonne gorgée d'un geste, balayant la salle du regard. Il ne combattait plus ce soir. Parce qu'il avait gagné. Il avait mis Hugo Surray au tapis, le poids lourd, l'ours du club. Mieux même, il lui avait fait déclarer forfait. Il l'avait étourdi au milieu de ses mouvements vifs et impulsifs, humilié publiquement, et maintenant, il voyait certains parieurs le détailler avec attention, et des catcheurs poser sur lui un regard méfiant et attisé par la curiosité.
Il lui avait fallu quelques mois pour mettre au point ses tactiques. Il ne se battait plus beaucoup, vu le risque d'exclusion que ça entraînait au lycée ou d'arrestation dans la rue ou au campus. Mais ses muscles et sa mémoire avaient bien proprement stocké les informations acquises durant les séances avec son grand-père, et rapidement, il s'était senti à l'aise sur le ring. Ensuite, il avait fallu convaincre le Coach de le laisserr affronter les poids lourds et les grands noms du club. A présent, il allait pouvoir commencer à affronter des bêtes de combat, et sa rage pourrait couler librement hors de son système sans que son entourage soit blessé.

Il termina sa pinte sans retenue, adressa un sourire à Jeff qui lui déposait la seconde sans un mot et rencontra à nouveau les yeux bleu glace de la brune au bout du bar. Pendant une fraction de seconde, une sensation d'électricité statique piquante traversa ses vertèbres, puis il détourna son attention en sentant une main se poser sur son épaule. Le Coach, une enveloppe à la main, lui adressait un regard mi-fier mi-méfiant mais il souriait. Jim tendit la main et s'empara de l'enveloppe, l'ouvrit distraitement avant de se figer. Il y avait beaucoup plus de billets que d'habitude. Beaucoup trop de billets pour que ce soit normal. Fronçant les sourcils, il les compta impassiblement avant de regarder le Coach, un sourcil haussé.

"3600 dollars ? Qui serait assez cinglé pour parier aussi gros sur un poids léger qui ne pointe le bout de son nez à peine quatre fois par mois ?"

L'homme s'esclaffa, ses larges épaules agitées par le mouvement, et désigna vaguement de la tête le bout du bar. Jim suivit son geste, et haussa le second sourcil. La brune aux yeux de glace comptait aussi une liasse. Electrifié à nouveau, le jeune homme laissa le frisson d'intérêt se ruer dans ses veines et fit un geste vers Jeff qui s'approcha d'un air surpris.

"Oui ? Y a quelque chose qui va pas avec la pinte ?  
-Non non vieux, tout va bien avec ça. Tu veux bien servir ton coktail le plus fancy et le moins dégueu à la jeune femme là bas ?"

Cette fois, la surprise se peignit clairement sur le visage du bartender tout comme sur celui du coach, qui s'éloigna alors en haussant les épaules. Habitués à le voir accompagné par des garçons, les deux ne savaient rien de sa vie ou même de lui. Jeff ne connaissait même pas son nom. Mais il accepta les dix dollars sans commentaire et exécuta sa demande sans poser de question. C'était pas ses oignons, et il le savait très bien.  
A deux heures du matin, Jim quitta le bar, croisa deux natifs qui lui lancèrent un discret viva en lui donnant une accolade, et il leur sourit chaleureusement puis paya une bière aux deux. Dehors, la moiteur était un peu retombée, mais tout semblait encore transpirer. Un groupe ricanaient grassement dans un coin du parking, et une des voitures au fond, dans le noir, était clairement occupée par un couple vu la buée sur les vitres. Jimmy porta une cigarette à ses lèvres et l'alluma en la protégeant de la bruine tenace, inspirant profondément le poison pour le répandre dans son système. Curieusement, les billets lui semblaient peser lourd dans son sac à dos posé sur son épaule. Il tenait sa veste par dessus par l'étiquette, et ses yeux noirs suivirent la fumée de sa cigarette dans la lueur sale des vieux lampadaires du quartier. Une voiture quitta le parking en ronflant, et il se dirigea vers son pick-up. Puis il l'aperçu allant vers une berline sport, perchée sur ses talons hauts, sa lourde chevelure brune cascadant sur ses épaules blanches. L'instant d'après, il était debout devant la berline, sa cigarette toujours en bouche et la main gauche dans sa poche. Il espérait bien la surprendre un peu.

"Vous devriez pas vous promener sur le parking sans une ou un ami, c'est dangereux."





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