Taomin Zhang | As reliable as a summer stream

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Taomin Alessandro Zhang-Delgatto

Spread your wings and take off

Parce qu'on m'accepte comme je suis
Taomin est d'origine chinoise, et partage donc sa vie entre son prénom de naissance et celui que son père, Michelo Delgatto lui a octroyé lors de leur rencontre. D'un naturel plutôt taciturne et secret, il n'a pas beaucoup de contact avec les autres jeunes gens de la mafia de son père. Il passe le plus clair de son temps le nez dans un livre, souvent en caractère chinois pour être certain que personne ne sache ce qu'il lit, spécialement pas son père ni ses deux demis frères, Gianni et Angelo.
Il arbore fièrement ses cheveux épais et ses yeux en amande, reniant vivement son côté italien, et se présente toujours vêtu à la dernière mode, affectionnant particulièrement les bombers et les bijoux. Sa personnalité demeure complexe, tantôt aimable tantôt menaçant envers ceux qui partagent sa vie d'un façon ou d'une autre. Ses compétences en médecine phytothérapique ne sont plus à prouver, ni son kung fu habile ; mais il rechigne à se battre et n'offrira pas sa médecine à n'importe qui. Cependant, il à un fond juste et combatif. Il suffit de savoir se faire une place dans son univers.

Il était une fois...

Taomin est né dans les régions les plus rurales de la Chine, au nord. Sa mère, Li, lui apprendra pendant plusieurs années le métier de paysan et son oncle le kung fu. Auprès de sa grand-mère, il apprendra l'art complexe et précis de l'acupuncture très tôt. Jamais il ne sera fait mention de son père devant lui, pendant dix ans. Enfant appliqué et jovial, il embrasse son pays et ses traditions avec joie, sans jamais ressentir l'envie de visiter une seule fois Beijing, Macao ou Shanghai. Le bétail, la coupe des bambous, la récolte des fleurs puis des fruits et la transformation de la laine en manteaux occupe ses jours, ainsi que ses apprentissages de l'herbologie et des arts.
Au village, les femmes d'abord inexplicablement froides envers, apprécient son éducation et ses manières. L'année de ses huit ans, pourtant, une rivalité profonde naît entre lui et Yue, le fils aîné d'un ouvrier alors âgé de douze ans. L'incident démarre du vol d'un chemisier sur l'étal de sa mère, et dégénèrera au centre du village à cause d'une remarque du jeune Yue, qui appelle Tamin 'l'enfant sans père'. Sans prévenir, Tao se jette sur le garçon et n'hésite pas à se servir des enseignements de son oncle, manipulant les mouvements de Yue comme une danse commune avant de lui faire mordre la poussière. Li, folle de honte, ne le ramènera plus au village. Ce qui n'empêche l'enfant, déjà téméraire, de s'y couler des qu'il en a l'occasion pour jouer avec les autres enfants.
A l'âge de neuf ans, il mène les troupeaux de moutons avec deux des chiens de sa famille, faisant la fierté de sa grand-mère. Ses connaissances des terminaux nerveux du corps humains s'aiguisent, dans le but de faire le bien en premier lieu, mais il connaît également ceux qui peuvent blesser ; sans comprendre pourquoi on les lui enseigne. Il partage son temps entre apprentissages et jeux. A l'aube de ses dix ans, un après midi alors qu'il joue au village, il remarque une fumée inhabituelle en direction du corps de ferme de sa famille. Il laisse sur place ses camarades de jeux, courant à perdre haleine vers la maison, le coeur dans la gorge, sans savoir que ce jour marquera la fin de savie en Chine.
A la maison, deux chevaux attachés dans l'allée l'alertent sur la présence d'intrus. Reprenant son souffle, il entre dans la cour sans bruit, avant d'entendre crier sa grand mère et de bifurquer vers le verger. Le cabanon, à l'entrée des champs, est en flamme - c'est ce qui fume si haut. Des voix d'hommes résonnent, et en arrivant, Tao comprend qu'ils ne sont pas chinois. Le visage européen, ils crient en anglais sur son oncle pour le tenir à distance. L'un d'eux tiens sa mère par la nuque, et Tao se précipite hors de sa cache en criant. Par pure chance, l'effet de surprise lui permet de frapper l'homme qui menace son oncle au creu des reins, et la montagne de muscles s'effondre en piallant. Mais le second, lui, lâche sa mère et arrête son geste sans effort, attrape son visage sous le menton et le soulève vers lui. Des yeux noisettes, les cheveux sombres, quelques taches de rousseur, il n'a jamais vu cet homme.
"Ah.. Te voilà, Alessandro...
-Il ne s'appelle pas comme ça !"
Tao sursaute. C'est la première fois qu'il entend sa mère crier sur quelqu'un. Heureusement, elle lui a appris l'anglais. Elle l'avait étudié à Shanghai, dit grand mère. Mais elle ne s'était pas mariée, finalement. Et elle était revenue en montagne. L'homme se tourne vers elle, et un frisson secoue Tao. Il n'aie pas ce type.
"Je ne t'ai pas sonnée, Li. Maintenant, il s'appelle Alessandro. Et il vient avec moi.
-Non ! Il reste ici !"