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Where everything that's true turns false, where teenage is the most powerful poison ever made, there, hope will have to fight for his existence.
 
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 Lurking in the dark | Joaquin "Raccoon" Forsythe

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Joaquin F. Raccoon

Joaquin F. Raccoon


Messages : 6

Lurking in the dark | Joaquin "Raccoon" Forsythe Empty
MessageSujet: Lurking in the dark | Joaquin "Raccoon" Forsythe   Lurking in the dark | Joaquin "Raccoon" Forsythe Icon_minitimeDim 11 Oct - 21:38


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Joaquin "Raccoon" Forsythe
Lurking behind your back




Parce qu'on m'accepte comme je suis

D'origine hispanique, Joaquin ne se souviens pas de sa faille, ou très peu. Mesurant un mètre quatre vingt seize, large d'épaules, les cheveux et les yeux noirs charbon, il se fait remarquer presque partout où il passe, sa masse étant difficile à fondre dans la foule. Pour cette raison, les deux Ragna ne le laissaient pas beaucoup sortir jusqu'à ce qu'il ait atteint dix neuf ans, du moins pas de jour. Un espion de presque deux mètres de muscles et d'os, ça ne le fait pas.
Plutôt calme et paresseux par nature, Joaquin a vécu l'entraînement des norvégiens avec difficulté, mais assiduité ; conscient que son manque d'entrain le ferait entrer dans la case cible. Il est excellent tireur, très doué en Survival, et le meilleur combattant à mains nues du groupe. Si sa taille et son poids sont un avantage, ce n'est pourtant pas la raison de son succès. Il tiens à se faire respecter, et a beaucoup travaillé pour exceller. Il sourit peu, et rarement avec sincérité. Souvent vêtu de flanelles à carreaux et d'un simple jean, il est tatoué au cou, et sur la colonne vertébrale de la nuque à la ceinture ; et il ne sépare jamais de son dog tag. Ce n'est pas le genre à se soucier de son apparence, plutôt de ce qu'il y aura à manger au dîner et du nombres d'heures qui lui restent pour dormir.
Mais c'est un ami loyal si on l'apprivoise, loyal au point d'en être dangereux pour ceux qui s'en prennent à ses proches.


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Once upon a time…  

Reckless

Arrivé à l'âge de quatre ans, Joaquin était l'une des premières expérience de Kaèr Ragna. Très vite rejoins par Tiago et Giada Bellini, ils étaient les trois mousquetaires, les précieux trainees du jeune homme. A l'epoque, le jeune norvégien venait tout juste de renverser le chef du gang, flanqué de son cousin Amarok, âgé de quinze ans. Ils étaient dangereux, surexcités par le pouvoir nouvellement acquis, et avaient kidnappé les trois enfants à quelques semaines d'intervalle.
Joaquin se souvenait de la main de sa mère dans la sienne, de la voix de son père lui demandant de rester là où il était le temps qu'ils achètent un souvenir dans le boutiques de l'aéroport. Il ne les avait jamais revus. Une main ferme s'était pressé sur ses lèvres et on l'avait soulevé du sol, puis il avait perdu connaissance. A son réveil, il était enfermé dans une petite pièce exigüe, sombre, avec un lit de fortune et une unique aération de la taille d sa petite paume. Il avait beaucoup pleuré.
Les premières années, ils avaient surtout appris à jouer à des jeu de plateau, simples mais stratégiques. Echecs, jeu de l'oie, petits chevaux, dames, puissance quatre… Des classiques, des classiques qui les avaient lassés en quelques mois alors que leur peau d'enfants muait lentement en carapace de protection. Puis des jeux interactifs, comme le mahjong. Les deux Ragna avaient entraîné leur jeune cerveau à reconnaître en un coup d'œil une forme ou une couleur, en bref une information, à l'isoler, et à traiter avec.
A l'aube des huit ans des deux garçons, l'équipe renforcée de Maël, Kita, Idris, Jeffrey et Raco tous âgés de six ans, comme Giada, les deux hommes les avaient poussés dans une immense salle éclairée de néons blancs, presque aussi grande qu'un gymnase, et on leur avait expliqué la nature et l'usage de dizaines d'armes différentes. Blanches, à feu, de poing, poisons... Rien ne manquait. Leur training commençait, et fort. Ils apprirent à se battre, à viser, à ne pas craindre la mort et encore moins la douleur. Au il des ans, ils découvrirent tous leur point fort, leur fer de lance. Peu à peu, le groupe devint léthal, plus dangereux encore que ce que leurs entraîneurs avaient prévu pour eux. Capables d'incendier une maison entière si on leur demandait, de se couler dans les recoins des galas pour glaner des informations, de tuer en public d'un simple mouvement de poignet au dessus d'un verre, de viser un oiseau mouche dans une foule pleine. Arc, revolver, fusil, dague ; pas de distinction. Joaquin, en grandissant, avait révélé une taille hors norme. Et il avait choisi le combat au corps à corps, par fierté, par défi aussi. Il savait qu'il pouvait briser le cou d'un homme s'il le désirait. Il savait faire mal, il savait être lourds, et il savait être léger aussi. Et ils étaient tous comme lui. Les anges de la mort, les cavaliers de l'apocalypse.
Geneva était entrée dans leur cercle alors qu'il fêtait ses seize ans. Il mesurait déjà un mètre quatre vingt douze, et il avait déjà acquis le surnom de "Raccoon", qui lui collait à la peau comme de la sueur, à cause de sa manie involontaire de rentrer de mission ou d'entraînement avec un ou même deux coquards. Il était déjà désenchanté, maussade, paresseux. Il savait qu'il avait quelques progrès à faire, mais il s'en moquait. Il passait plus de temps dans sa chambre sombre qui sentait le tabac et le chocolat à écouter des musiques indie rock sur la vieille radio piquée en ville. Et elle, elle était belle, elle était douée, elle était encore piquante. Elle était comme Giada. Il l'avait appréciée très vite, même si au début son air un peu supérieur l'avait rendu fou. Au lit, il l'avait appris par la suite, elle n'était pas comme ça. Elle était intelligente, elle fière, elle était forte et on ne la démoralisait jamais. Il la respectait, beaucoup.
Elle rendait les choses moins dures. Jusqu'au départ de Giada. Puis à celui de Tiago. Des trois mousquetaires, il était rendu seul, last man standing. Il s'était replongé dans la haine et l'amertume. Il tuait, beaucoup. Il se battait pour obtenir un peu plus de liberté, sortir, boire, cogner. Il allait au fight club, où il n'avait qu'un rival. L'indien. L'indien qui allait attirer l'œil, et les faveurs de Geneva. Et il respecta ça. Mais ça faisait mal.
Au crépuscule du règne d'Amarok, il était agressif, renfermé, il avait oublié ses amitiés et ses amours. Oh, il y avait Alec, qui rôdait autour des trois norvégiens, et il y avait Kita, qui écartait facilement les jambes, heureux de se laisser dominer et malmener pour oublier les ténèbres de leur vie. Quand tout éclata en morceaux, plus rien de ceci n'avait d'importance. Il ne rassembla pas un seul bien, et s'enfonça dans le noir de la ville dix minutes avant la descente des flics. Debout sur le toit d'un building voisin, tapi, il les regarda emmener ceux qui n'avaient pas su se tirer à temps, dans un concert de cris, de coups de feu tirés en l'air, de sirènes de police et de lumières bleues et rouges ; le pied sur la rampe du toit, poignet posé sur le genou.
Il ne pensait pas qu'il restait quoi que ce soit en ce monde qui soit fait pour lui, et il s'en fut dans le silence de la ville, sans un regard en arrière. Il savait encore tuer, et ça, il y avait pas de gens qui acceptaient de payer pour s'en offrir le luxe. Il ne crèverait pas dans un caniveau, non, sûrement pas. Il allait vivre, dans le noir, et on verrait bien.

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