When peace gives birth to chaos
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Where everything that's true turns false, where teenage is the most powerful poison ever made, there, hope will have to fight for his existence.
 
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 Across the forest, the Wolf greatly howls | Amarok

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Amarok U. Ragna

Amarok U. Ragna


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Across the forest, the Wolf greatly howls | Amarok Empty
MessageSujet: Across the forest, the Wolf greatly howls | Amarok   Across the forest, the Wolf greatly howls | Amarok Icon_minitimeLun 28 Sep - 14:09


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Amarok Uhkkù Ragna
Valhalla's damnation




Parce qu'on m'accepte comme je suis

Amarok, rebaptisé ainsi à l'âge de cinq ans par sa mère, est né au Nord des terres norvégiennes, au sein du peuple sàmi, dans un village encore très traditionnel ; ce qui est devenu rare. Il parle donc anglais, norvégien, et la langue sâme. Les cheveux noirs, portés en une longue tresse maintenue fermée par des liens de cuir tressé orné de perles et la peau brune, beaucoup de gens le prennent pour un amérindien.
Mais il a les yeux vert foncé, une lueur maligne en leurs iris. Il s'habille plutôt bien mais un peu à la va vite, a l'oreille gauche totalement percée du lobe jusqu'en haut des cartilages, ainsi qu'un tragus. Il porte trois amulettes autour du cou, et des bracelets traditionnels aux poignets.
D'un naturel sombre et silencieux, il n'aime pas la compagnie des autres et préfère se perdre de longues heures en forêt s'il peut que de rester au contact de ses pairs ; mais il n'a pas le choix.
Passionné d'histoire, il enseigne à l'Université de Chicago, où il charme pas mal de jeunes étudiants et étudiantes, pour son simple plaisir égocentrique.
Schizophrène à tendance sociopathe, il vaut mieux ne pas s'en faire un proche.


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Once upon a time…  

And they shook in their boots

Amarok est donc né en Norvège, très loin dans le nord, un 2è octobre pendant la longue nuit ; au grand déplaisir de sa mère, la noaide du village. En tant que chamane, elle accoucha seule sous sa tente saturée d'odeurs d'encens, et elle se jura à elle même qu'elle avait entendu gronder Fenrir dans le noir pendant le travail, et qu'au premier cri de l'enfant, elle l'avait entendu hurler dans le ciel. Il n'y avait pas d'aurores cette nuit là, et les feux crépitaient avec des claquements secs, plus menaçants que rassurants.
Elle avait reris ses esprits lentement, essuyé la sueur de son front et nettoyé son fils. Dans ses iris, déjà, dansait le reflet d'un vert surnaturel pour une personne de leur nation. Mais il était son fils, son premier fils, l'enfant du chef Sàhkàr et de Njàves la noaide. Elle le ramena contre son sein, ignorant les murmures pleins d'entrain des villageois hors de la tente et le laissa comprendre comment manger.
Le lendemain matin, Sahkar le présenta au village, rayonnant de fierté. Un fils ! Robuste, né dans le froid et la nuit, avec un peu de chance sous l'influence de l'Ours. On le baptisa Uhkku, ou "robustesse" en langue sâme.
Amarok poussa rapidement. Mais très vite, sa relation avec sa mère se dégrada. D'abord pleine d'amour pour son fils, la chamane commença à déceler une étrange influence en son enfant alors qu'il n'avait que trois ans et s'en éloigna peu à peu. Il trottinait derrière son cousin, Kaèr, enfant né sous le signe de l'Orque, mal vu par les villageois. On n'appréciait pas de voir l'enfant doré de Njàves à ses côtés. Seulement, quand il n'était pas près de son cousin l'apprenti trappeur, il rôdait seul aux abords des bois, scrutant les arbres comme s'ils lui cachaient un secret.
Il avait cinq ans et demi, c'était le mois de mars et la longue nuit commençait à s'éclaircir quand l'incident numéro un eut lieu. Sahkar et Njaves l'avaient emmené avec eux dans les bois pour lui enseigner quelques lichens comestibles et il échappa mystérieusement à leur surveillance. La jeune femme cru entendre gronder dans les ombres, et quelques minutes après, elle retrouva son fils perché tout en haut d'un sapin solide, à quatre pattes, face à un glouton furieux ; mais Uhkku ne tremblait pas. Il soutenait le regard de la bête, ses yeux verts semblaient luire comme ceux d'un loup, et alors, lentement, un grondement s'éleva de sa petite gorge. Pétrifiée, la chamane appela son époux à l'aide et s'enfuit hors du bois. Elle regagna sa tente de méditation, tremblante, feuilleta ses livres jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait et tomba assise sur le sol, refoulant ses larmes. Il n'était pas né sous la protection de l'esprit de l'Ours, non, pas même du Loup. Il était né sous la patte de Fenrir, fils de Loki, fléau des Dieux.
Njaves ne révéla rien à son mari. Il aimait cet enfant, il clamait partout qu'un jour il lui succèderait et elle ne voulait pas le blesser ou l'effrayer. En secret, quand il partait en chasse avec les hommes, elle commença à tenter d'exorciser le petit garçon. Elle lui donna le nom d'Amarok, "celui qui précède la fin des choses". Mais, loin de faire reculer la menace, les rituels qu'elle faisait subir à son fils unique empirèrent la situation. Kaèr avait quitté la Norvège sur les talons de son père, et plus personne ne pouvait réguler ou cacher l'étrange comportement du garçon. Assis parfois des heures durant sur la neige ou l'herbe, il regardait la forêt en fredonnant, tressant des paniers machinalement. La nuit, elle le surprenait parfois dehors, humant l'air avec une lueur folle au fond des yeux. Elle le vit un jour piéger un jeune loup, l'affoler lentement en le poussant du bout de sa lance avant de mettre fin à sa vie - il n'était ni blessé ni un danger pour les rennes. Il l'avait tué pour le simple geste de tuer, et elle en fut épouvantée. Il avait neuf ans. Elle intensifia ses rituels, sans y croire.
Et puis, la fin. Un hiver, durant la longue nuit, il disparu pendant une chasse avec son père. Sahkar, dévasté, pleura de longs jours tandis que son épouse, effrayée, attendait son retour ; elle le savait, dans les bois, le danger ce n'était pas les bêtes, c'était son fils. Et il revint en effet, un sourire dément sur les lèvres et les yeux dilatés par la folie. Sur son cou une blessure, qui avait la forme bizarre d'un 'F' tordu. Les vieilles femmes du village n'étaient plus dupes. Un enfant de dix ans, seul dans les bois pendant la longue nuit, vingt jours durant, ressortant sans séquelles et en vie ? Non. Sahkar lui même dévisagea son fils, ébranlé. L'enfant, impassible, regagna leur hutte. Njàves vint à lui, et il la regarda toujours avec cet étrange sourire avant d'ouvrir la bouche. "Màmma, yfir skógar, geyr Úlfr mjök…"
Elle le flanqua dehors en hurlant. Elle n'écouta ni son époux, ni personne, elle le poussa hors du village, lui jeta de l'argent au visage et lui hurla de partir, loin, loin d'eux, là où son impureté ne pourrait plus leur faire de tort et il s'exécuta presque comme s'il n'attendait que ça. Ce soir là, Sahkar lui demanda ce qu'il lui avait dit.
"Il m'a dit que depuis les forêts, le Grand Loup appelle avec force."
On ne reparla plus de Uhkku, jamais.
_______

Amarok traça son chemin dans la steppe gelée, un poignard au côté, grignotant de la viande séchée, bien au chaud dans ses vêtements en fourrure. Il suivit les aurores en sens inverse, allant vers leur début et non leur fin. Il gagna les terres centrales, déclara aux gens qu'il croisa être orphelin et atteignit les villes. On accepta d'échanger de l'argent contre quelques prise de chasse, un bracelet en os d'orque et sa veste de fourrure lupine. Débrouillard, il parvint à trouver en ville un ami de son oncle dont il avait entendu le nom plusieurs fois dans la bouche de Kaèr. Cet homme accepta de l'accompagner jusqu'à son oncle.
Ainsi arriva-t-il à Chicago à l'aube de ses onze ans, déjà partiellement dérangé et baigné de l'influence de Fenrir. Son oncle était décédé et Kaèr, âgé de vingt ans tout juste, s'enlisait doucement dans un gang. Il prit son cousin sous son aile sans hésitation. Il lui apprit à se battre, à s'affirmer, ne le regarda jamais avec crainte et à l'âge de treize ans, Amarok devint son fer de lance pour renverser l'homme qui dirigeait le clan mafieux dont il faisait partie et en prendre la place. Vingt deux ans et capable de tuer un chef pour en devenir un, et suité d'un assassin froid et silencieux comme le blizzard, Kaèr fut craint en quelques mois.
Amarok, discret au collège, se fit quand même un ami après un petit incident. Il se laissait disputer par les enfants turbulents, comme un serpent qui attend que sa proie se sente en confiance, et il les attira un jour dans un terrain vague. La bagarre se solda par une débandade générale, et on ne l'approcha plus jamais au collège, et encore moins quand il entra au lycée, flanqué donc de Tan Thompson, adolescent cruel mais sans aucun talent pour le leadership, préférant suivre le plus fort que de diriger lui même. Ils avaient quinze ans la première fois qu'Amarok mit les pieds au domaine des Hespérides, la maison de Tan. Seulement quinze ans quand l'obsession qui finirait d'étioler sa raison vit le jour.
Il avait sept ans, il passait de longues heures assis sur le bord des fenêtres immenses à se balancer d'avant en arrière, silencieux, les yeux dans le vague. Il s'appelait Tarek, et quelque chose en lui évoquait une poupée de porcelaine, les yeux vides, la peau parfaite et les cheveux brillants et ternes à la fois. Il quitta le manoir quelques mois après, pour un établissement psychiatrique, et Tan refusa toujours de lui révéler ce qui clochait chez l'enfant. Il avait un jumeau, Medhi, mais quelque chose dans les yeux parfaitement éteints de Tarek attirait le loup qui dormait dans le cœur d'Amarok.
Il le fit sien l'année de sa majorité, vingt et ans, dans le noir de la nuit et les larmes, sachant bien que Tan imiterait son 'leader' d'une façon ou d'une autre. Puis il s'amusa à le modeler à sa guise, à le terroriser pour le rassurer, lui apprit à se rendre attirant et lui fit comprendre également qu'il était sien, qu'il devait le craindre assez pour se refuser aux autres tut en leur donnant envie de le posséder à leur tour. Le garçon était docile et mordant à la fois, et le norvégien ne sentait jamais palpiter le sang dans ses veines aussi fort que quand le roux se rebiffait et qu'il lui saisissait la nuque, le poignet, et ravageait son corps.
Il rencontra Plume Squall la même année. Elle était fière et manipulable à la fois, intéressante, mais il n'avait pas imaginé devenir père . Pourtant, elle tomba enceinte alors qu'il l'hébergeait depuis trois ou quatre mois. Durant cette grossesse, il lui cacha dument sa relation avec le petit Tarek. Zelenka, leur petite fille, vit le jour le 19 avril de l'année de ses vingt deux ans. Elle était magnifique, et pendant quelques mois, elle devint son monde ; avant que la folie ne le rattrape et fasse fuir Plume et le bébé à la vitesse de la lumière.

Arrivé à l'âge de trente ans, père d'une enfant de neuf ans qu'il ne voyait que rarement, occupé, Kaèr avait fait de lui plus qu'un bras droit et ils avaient recueilli à la demande de Sahkar, qui les avait retrouvés, le jeune Maëloys, frère d'Amarok, de seize as son cadet. Njaves, marquée par son aîné, ne parvenait pas à s'occuper de l'enfant pourtant parfaitement équilibré.
Il s'occupa d'entraîner le petit garçon, détruisit son calme et son innocence et s'enfonça lentement dans la cruauté. Et à trente quatre ans, alors "coach" d'une jeune russe, nièce de sa tante par alliance, il bascula et commis son premier meurtre non commandité, pour le frisson de l'acte. Surnommé "le Marionnettiste" par la presse, la police n'arriva pas à trouver la moindre trace de lui sur la scène de crime, ni les suivantes.

A trente six, il est le tueur en série le plus recherché des Etats Unis, et son identité est totalement inconnue, sauf de lui et de ses très proches, soit Kaèr, Maël, et Geneva. Il est le cauchemar de Tarek, même treize ans plus tard, et un père absentéiste pour sa fille Zelenka de quinze ans.

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