When peace gives birth to chaos
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 Don't go if you don't know the way out | Dingaan

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Dingaan Moriarty

Dingaan Moriarty


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MessageSujet: Don't go if you don't know the way out | Dingaan   Don't go if you don't know the way out | Dingaan Icon_minitimeDim 27 Sep - 18:26


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Dingaan Moriarty
Breathing in the wild, wild air




Parce qu'on m'accepte comme je suis

Dingaan est originaire du Montana, dans la région reculée du Mont Shasta, où sa famille possède plusieurs centaines d'hectares. Il a été élevé un peu à la dure, au milieu des cattles et des chevaux de travail, habitué à la rudesse des éléments et aux caractères bourrus des cowboys.
Assez bourru lui même, il reste sociable dans la mesure où il ne se trouve pas en présence de trop d'inconnus. Ses études en Illinois lui ont laissé la vague impression d'être une sorte d'extraterrestre parmi les autres jeunes. Il préfère souvent la compagnie calme des animaux de ferme ou de ses collègues de travail chez son père.
Cependant ce n'est pas un sauvageon, et il sait se rendre présentable en société, il a un master en gestion éco-agricole et se passionne pour la littérature. Bisexuel, il ne se ferme la porte à aucune possibilité.
Il porte un anneau créole de petite taille à l'oreille gauche, et a les deux avants bras tatoués, le gauche de l'inscription "Always drink upstream from the herd", le droit de "If you climb in the saddle, be ready for the ride". Et sur la nuque, un troisième et dernier : la silhouette du mont Shasta et à l'intérieur, la face d'un lynx dessinée en une multitude de petites étoiles - réalisé par un tatoueur renommé, son rêve depuis l'enfance.
Les cheveux châtain clair, bouclés, les yeux verts pâle et quelques tâches de rousseur, souvent vêtu d'un jean et d'un chemisier, un ras de cou en cuir orné d'une obsidienne et un bracelet d'amitié en cuir tressé au poignet, il peut quand même faire chavirer quelques cœurs.
Son plus grand complexe est son accent du nord teinté d'un parlé brusque typiquement cowboy.


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Once upon a time, in tough Montana…  

Home is where your heart is

Fils d'un homme rude et prospère et d'Henriette Shaw, jeune femme originaire d'Helena tombée sous le charme de ce cowboy de passage, Dingaan nait sous le signe du Sagittaire durant un hiver particulièrement rude.
Ses première années de vie n'ont connu aucun accroc, couvert d'amour par ses parents et ses grand parents. Il aimait déjà suivre son père partout, galopant dans ses pattes de l'écurie au chenil, en passant par l'étable qui accueillait seulement les vaches suitées de veaux de moins de trois mois si le temps était trop froid.
Il passait aussi du temps avec sa mère, qui lui apprenait doucement à lire près de la cheminée de la maison de bois où dans le rocking chair de la terrasse.
A cinq ans, il eut droit à son premier poney, un Chincoteague pie gris, animal robuste et taquin au possible qui ne lui faisait pas de cadeaux, mais qu'il adorait. C'est aussi cette année là qu'il regarda s'arrondir le ventre d'Henriette, curieux et troublé ; et excité bien sûr. Il répétait à qui voulait l'entendre qu'il allait être grand frère, aussi fier qu'inquiet.
Après la naissance de sa sœur, Léotie, le petit garçon avait une raison de passer un peu plus de temps dehors, car sa mère passait beaucoup de temps à s'occuper du bébé. Il avait commencé l'école, mais dans le Montana comme dans beaucoup d'états encore agricoles, il n'y était inscrit que les matins. Son père commença à lui apprendre à diriger les attelages de bœufs pour acheminer le foin dans les pâtures les plus hautes en hiver, et à connaître les terres de montagne. Il l'accompagnait pour garder les troupeaux de moutons l'été, dormant sous la tente, ravi par la simplicité de la vie.
A huit ans, il savait gérer le char tout seul et manier le fusil. Quand les neiges épaisses couvraient le ranch, il attelait les percherons de son père, Jerry Cash et Wolf Gunner au char à foin, et les deux chevaux ébranlaient lentement la tonne journalière, gaiement encouragés par Niyok et Nutha, les chiennes berger. Ils montaient paisiblement, leurs souffles créant de larges nappes de buées devant leurs naseaux, jusqu'aux vaches qui les attendaient en rond dans leur clos de bois, toutes heureuses de voir arriver la nourriture. Il jetait les tranches de foin du haut du char, les chevaux continuant leur route par habitude. Une fois le char vide, il leur faisait faire demi tour et détachait Sparking Cinnamon, son poney, pour guider l'attelage sur le chemin du retour et vérifier en même temps qu'il n'y avait pas d'empreintes de prédateurs dans les rochers ou les bois.
Un matin, l'hiver de ses onze ans, il effraya Otaklay, le puma solitaire du mont Shasta en tirant dans les rochers près de lui, et le regarda disparaître rapidement sous les buissons enneigés. Son nom signifiait 'celui qui a beaucoup tué', mais il ne s'en prit jamais aux vaches des Moriarty.
A l'aube de ses quinze ans, il était devenu un jeune cowboy tout ce qu'il y a de plus authentique, cavalier de rodéo plutôt doué et surtout, excellent cavalier de ranch, toujours les fesses sur une selle ou un lasso à la ceinture, un accent du nord typique et la peau tannée par le soleil d'été. Sa petite sœur, au contraire, ressemblait à leur semi-citadine de mère. Elle suivait ses cours tout le jour, alors qu'il continuait de ne se rendre au lycée que de huit à quatorze heures. Il avait appris à conduire le pick-up de son père dès ses douze ans, et déposait donc sa sœur le matin ; elle rentrait avec le bus scolaire.
Au lycée, il avait un bon cercle d'amis et une petite amie, son charme opérant sur ses professeurs également. Il partageait son temps entre le ranch -se levant à cinq heures chaque matin pour effectuer le travail et monter son cheval - et ses devoirs, car il souhaitait partir étudier à l'université.
Il avait dix sept ans quand son père acheta un petit groupe de chevaux sauvage venus du Wyoming, soit cinq d'entre eux. Dans ce groupe, un jeune alezan foncé qu'il avait tenu à offrir à son fils, du nom de Wildfire. Le jeune homme le dressa avec soin et respect, souhaitant en faire son compagnon de route pour mener les troupeaux dans la montagne. Il commençait tout juste à le monter en extérieur quand survint l'accident.
Il chevauchait sur le flanc rocheux des terres de Shasta, et ils croisèrent la route d'un grizzly vers onze heures du matin. Encore vert au travail, Wildfire paniqua, échappa au contrôle de Dingaan et s'emballa. Rapidement, les choses s'envenimèrent, le cheval s'empêtra dans les rochers et les racines et désarçonna son cavalier ; mais le jeune homme était coincé dans l'étrier du mustang. Le temps que l'animal reprenne ses esprits, il était inconscient, couvert d'hématomes et souffrait de plusieurs fractures. Sa jambe droite, notamment, présentait deux fractures ouvertes, et six au total.
Quatre heures après l'accident, leur voisin, Nashoba, les retrouva. Il appela immédiatement un hélicoptère, et redescendit le cheval au ranch des Moriarty pendant que l'hôpital emportait le jeune homme aux urgences.
Malheureusement, ils ne sauvèrent pas sa jambe. A dix sept ans, Dingaan fut donc amputé jusqu'en dessous de genou ; mais il fit de mauvaise fortune bon cœur. Il regagna les bancs du lycée deux semaines après son accident, énonçant à ses amis qu'au moins, il aurait du temps pour préparer l'examen de fin d'année. Sa petite amie le quitta, mais il ne s'en formalisa pas trop d'abord. Blessé qu'elle le trouve diminué, il se força à penser qu'elle ne le méritait pas. Il obtint une prothèse huit mois après l'accident, et se débrouilla le plus vite possible pour remonter à cheval - au grand désarroi d'Henriette et Léotie, et la grande fierté de Sam.
Puis il quitta le Montana pour Chicago, cinq ans durant. Il obtint son master à vingt trois, et commença à diviser son temps entre Chicago et son ranch. Il fit venir Wildfire et son nouveau cheval paint horse, candidement baptisé Hidalgo, chez les Chesnet Monaghan.
Il s'y sent bien, et cherche à se fondre dans le décor. L'amour, il n'y croit plus beaucoup, mais "on ne sait jamais" est son dicton du moment !


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