When peace gives birth to chaos
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Where everything that's true turns false, where teenage is the most powerful poison ever made, there, hope will have to fight for his existence.
 
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 Oh fields, my long gone fields | Alekseï Sergej, the story a russian pup

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Alix S. Ankévitch

Alix S. Ankévitch


Messages : 1

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MessageSujet: Oh fields, my long gone fields | Alekseï Sergej, the story a russian pup   Oh fields, my long gone fields | Alekseï Sergej, the story a russian pup Icon_minitimeLun 21 Sep - 15:52


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Alekseï Sergej Ankévitch

Spread your wings and take off




Parce qu'on m'accepte comme je suis
En beaucoup de choses, Alix a hérité des caractéristiques les plus fréquentes de la génétique scandinave. Les cheveux sombres, les yeux noirs de son père d'origine espagnol, le teint olive du sud mais l'aristocratie russe inscrite dans chacun de ses traits, le jeune homme embrasse son sang avec fierté. Il porte les cheveux courts, souvent un peu mal rasé parce que ça lui importe peu, un trait de khôl sous les yeux.
Il affectionne les bracelets de force pour leur look autant que leur praticité pour jouer de la batterie, les jeans et les marcels et ne se sépare presque jamais de ses bijoux en cuir ou en bois, la plupart offerts ou confectionnés par sa grand mère. Il se rend au lycée en moto depuis ses quinze ans, résultat d'une âpre négociation avec sa mère.
D'un naturel assez doux, il ne souffre pas d'harcèlement pour autant, ayant terrifiés les bullies dès ses premières années de collège de plusieurs façons. Il n'hésitera jamais à se battre s'il le faut, et se montre capable de manipulations machiavéliques envers ses ennemis, sans aucun remords. Sa mère, Masha, s'assure qu'il suive un entraînement rigoureux en secret, persuadée qu'il aura à se servir de ses capacités un jour.
Il a un crush de la taille de la lune pour Edanah Thompson, mais il faudrait un séisme ou plus pour le lui faire avouer.


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Il était une fois...

Alekseï est né alors que sa mère n'avait que dix huit ans, mariée depuis à peine plus d'un an et demi à Kaèr Ragna -dont il n'est pas le fils. Sa mère à trompé son époux très rapidement, avec un de ses conseillers de clan, mais les deux hommes sont tombés d'accord pour décider que le petit garçon devait disparaître de ce monde dès la naissance, ayant constaté la ressemblance incroyable entre lui et son géniteur. Masha, consciente de la situation, s'est enfuie quelques jours après avoir donné naissance à son fils unique vers la Russie.
C'est donc au pays des tsars qu'Alix a grandi, jusqu'à ses dix ans. Logé avec sa mère chez son arrière grand-mère, Olga, il apprit vite à supporter et apprécier le froid, la neige, les armes en tous genres et la langue rude de son pays. Passant de longues heures dehors, les pieds bien fixés sur le sol verglacé de l'arrière cour, il su manier les dagues avant ses huit ans, atteindre sa cible avec un revolver a neuf ans et se faufiler partout sans être vu bien plus vite encore que tout ça. Olga l'inscrivit à des cours d'éloquence, et il alla dans un pensionnat pour jeunes enfants dès six ans.
De cette enfance un peu brutale et pleine de non dits quant à la menace invisible qui planait sur lui, Alix garde pourtant de très bons souvenirs. Les embrassades de sa mère à la gare à la fin des semaines d'école, l'odeur des piroshkis dans les rues de Saint Petersburg et la voix douce et toujours brodée de rire de son arrière grand-mère ; les cris des loups montant des forêts pendant l'hiver sombre et la musique entraînante des festivals. Mais rien ne peut durer toujours.

A l'aube de ses onze ans, sa mère commença à se montrer agitée, rentrant tard du travail et ne décrochant presque plus un mot. Le rire s'effaça partiellement des yeux d'Olga, et lentement, Alix su qu'il allait bientôt être temps de partir. Masha disait souvent que là bas, très loin au delà du continent Eurasien, une vengeance et son époux attendaient leur retour. Alors quand elle lui expliqua qu'il allait devoir dire au revoir aux amis qu'il avait à l'école et faire ses affaires, il ne posa aucune question. Ils se rendirent à l'aéroport dans la jolie voiture bleue d'Olga, et sur le tarmac, lui firent leurs adieux. Blotti dans ses bras, inspirant son odeur si rassurante autant que possible, Alix savait qu'il ne la reverrait peut être jamais. Elle lui adressa le plus beau sourire du monde, glissa dans sa main une amulette de bois représentant un loup qui chantait vers le ciel, et il du suivre sa mère vers l'avion. Mais jamais les berceuses de son arrière grand mère, ni l'écho de son pays ne le quitteraient ; il le savait.
Le continent américain n'avait rien en commun avec Saint Petersburg. Ils avaient gagné leur nouvelle maison dans une énorme berline envoyée par son beau père, puis ils l'avaient rencontré. L'homme l'avait regardé de haut en bas, avait tendu son bras vers lui et l'enfant, par réflexe, le lui avait tordu férocement, lui faisant faire un joli bond en arrière. Un rictus mauvais et plein de fierté avait étiré le visage de sa mère, et il avait alors enregistré cet homme dans la case "danger". Depuis, il ne voyait plus beaucoup son beau-père, ni ses deux cousins, et ils savaient qu'il ne fallait pas lui chercher des noises. Masha avait superbement fait son travail.
Au collège, il avait eu des problèmes, mais surtout avec la direction. Il avait claqué la porte de son casier sur la tête d'un garçon qui avait voulu lui chercher la guerre, et rempli de punaises en métal le sac d'un autre. On ne lui fit plus de misères.
Le reste du collège défila sans accrocs, le jeune garçon se dédiant surtout à ses activités extra scolaires, à savoir la batterie et le krav maga. Il ne se fit que deux ou trois amis, et encore, connaissances amicales surtout.

Au lycée, cependant, il commença à s'ouvrir un peu plus. Masha, réceptive à sa solitude et son évident mal du pays, lui offrit un chien-loup de Saarloos, qu'il baptisa Tovarishch, 'Tova' pour faire plus court. Il passait de longues heures en montagne avec lui, la tête dans les nuages, pensant à Olga. Elle appelait chaque Week end, mais ils n'étaient pas retournés la voir. Il espérait chaque année monter dans un avion pour Noël, mais sa mère passait trop de temps à travailler. Et puis, il y avait Giada…
Entré en première, il se constitua une petite notoriété de bad boy, cette image du 'mec cool' qui fume devant le portail, assis sur sa Suzuki, tout en noir et en bottes de cuir. Il observait les autres, pensif, scrollant parfois dans son téléphone. Le soir, il rentrait, faisait ses devoirs, puis saisissait la laisse de Tovarishch et partait sillonner la ville qui s'endormait doucement. Dans sa tête, le sourire d'une fille à qui il pensait ne jamais parler un jour, et dans son cœur, la mélodie entêtante du pays.
Il posait ensuite sa main tatouée sur la tête de l'énorme chien-loup, éteignait son dernier mégot, et retournait se lover dans ses couverture. Il était impatient d'entrer en terminale.


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