When peace gives birth to chaos
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Where everything that's true turns false, where teenage is the most powerful poison ever made, there, hope will have to fight for his existence.
 
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 Wolves should know not to mess with the pups

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AuteurMessage
Masha Ankévitch

Masha Ankévitch


Messages : 1

Wolves should know not to mess with the pups Empty
MessageSujet: Wolves should know not to mess with the pups   Wolves should know not to mess with the pups Icon_minitimeDim 20 Sep - 18:31

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FantasticShimmeringCaimanlizard-size_restricted.gif
In every threatened woman hides a viper



taTu - Not gonna get us

"Treize ans, c'est un âge important, Masha. Tu sais normalement tout ce que tu as à savoir en théorie, mais demain, tu vas devoir nous prouver ta valeur pratique. Il y a aux Etats Unis un de nos partenaires les plus précieux qui cherche à reprendre à Moskva un bien qui lui revient de droit. Et tu vas aller le reprendre. Si tu y parviens, il te prendra peut être sous son ailes, en Amérique. Sinon, tu changeras de nom, et tu quitteras le clan. Est-ce bien clair, ma fille ? -Oui, père. -Bien. Dispose." Le poing de la jeune fille quitta le sol, elle releva la tête, et puis ses genoux jusqu'à être tout à fait debout. Son carré de cheveux noirs coupés en une ligne raide et parfaite flottaient comme un casque autour de son visage, et ses lèvre roses avaient un rictus qui répondait à son regard prêt à la guerre. Moskva... La capitale, bordée de soldats et truffée de caméras à déjouer, c'était le pied. Elle allait devoir la jouer fine, discrète, et rapide. Oh, c'était brillant ! Elle quitta la salle principale d'un pas souple, légère sur ses ballerines noires simples, arborant fièrement son look de jeune fille du XXème siècle. Son short bleu nuit remontait par dessus ses hanches, et elle rentrait sa chemise rose pâle dedans. Les deux premiers boutons n'étaient jamais fermés, et dévoilaient son pendentif en forme de loup doré, bijou presque princier ici. Elle était la fille de Torbjorn Ankévitch, chef de clan, et elle allait prouver qu'elle ne l'était pas que par le nom ou le sang. Elle l'était aussi dans son coeur.

-


Moskva brillait de millions de lueurs, et elle marchait fièrement dans les rues qui revêtaient leur bouclier face à la nuit profonde. Tell la louve d'une bergerie, elle souriait doucement entre les passants. Ses pieds la portaient vers le Fersman Mineralogical Museum, où reposait l'Oeuf Fabergé de la Constellation, que la famille de Luis de Barnaris avait racheté mais que le gouvernement ne leur avait jamais restitué. Elle devait le voler, sortir du musée et de la ville sans encombres et surtout sans conséquences pour l'objet de millions de dollars. Son sang pulsait dans ses veines au rythme heureux de son cœur, et si elle n'avait pas été l'espionne qu'elle était, elle aurait pu entonner le Kalinka traditionnel au beau milieu de la rue sans sourciller. Elle parvint à la rue qui longeait l'ancienne académie, et remercia le ciel que l'entrée soit placée à une extrémité du rectangle que formait le bâtiment, à l'abri de la grande rue qui le longeait. Elle grimpa les petits escaliers, examina la porte, et opta pour un passage en force via les fenêtres de toit. Hop, elle s'agrippa aux montants des murales, se hissa comme une plume sur les tuiles et crocheta un hublot. Pouf, elle atterrit sur le beau carrelage miroitant aux reflets des lampadaires, et disparut dans les couloirs. Elle avait bien étudié le plan, cherché à en savoir plus sur les systèmes de sécurité, et en une nuit elle avait apprit tout ce qu'il y avait à savoir pour voler un objet dans le Fersman Museum. Elle atteignit la salle électrique sans encombres, attentive à chaque mouvement, et fit sauter les fusibles. A partir de là, elle avait dix minutes. Le temps que les flics, alertés par la coupure, débarquent.

Elle quitta la pièce, se faufila dans les couloirs bordés de pierres en tous genres qui brillaient de milles éclats, et dénicha la petite encoignure qu'elle cherchait. Il était là, splendide, simple et sophistiqué à la fois, à côté de l’œuf Régence prêté par Viktor Vekselberg le temps d'une exposition. Elle ne se posa pas la question longtemps. Elle fourra les deux trésors dans son sac rempli de fourrure douce et souple, soigneuse, et s'élança par la porte qu'elle ouvrit de l'intérieur. Le rue était toujours silencieuse. Elle sourit, et se rua vers les quartiers calmes du Sud pour sortir de la capitale. Au loin, les sirènes de la police démarrèrent, et elle se sentit pousser des ailes. Elle riait, courant de toute sa force, ses cheveux mit en bataille. Son cœur vibrait de la fierté du loup, celle de l'animal libre véritable que craint l'homme et qu'on n'aperçoit jamais que furtivement, en hiver, dans l'immensité du Wild russe. Elle sorti de la ville, sauta dans la voiture du chauffeur qui la conduisait, et éclata d'un rire plus franc encore. Prise de peur soudain, elle ouvrit le sac, et souffla à nouveau. Les œufs étaient en parfait état.

Deux semaines plus tard, intronisée, elle montait les marches d'un avion en partance pour Chicago sous les regards fiers de son frère, son père et sa grand mère. Elle ignorait alors que son petit frère serait un an plus tard banni du clan, et qu'elle deviendrait la meilleure tueuse du gang de Luis de Barnaris, l'homme que son père adulait mais qui n''avait jamais voulu l'embaucher. Sa famille ne serait plus jamais sa famille. Peu à peu, la haine, la rancœur et la jalousie s'installeraient, et seule sa grand mère lui resterait fidèle. Olga ne la trahirait jamais. Elles étaient femmes, dans un monde d'hommes, et pourtant elles étaient meilleures et bien plus dangereuses sous leurs airs fragiles. Vipères, traîtresses, elles ne reculaient devant rien pour faire valoir ce qui leur était cher. Masha le saurait, le jour où elle verrait gonfler son ventre de mère. Mais pour l'instant, elle souriait, ravie, et l'Amérique lui tendait les bras. Comment refuser ?


4 years ahead

Alix dormait paisiblement dans la chambre, confortablement installé dans le berceau, alors que sa mère grondait sa rage dans le salon. Debout face à un assassin jurant avoir agi de son propre chef, la mère louve tremblait de haine et d'envie de sang. Elle l'avait su dès qu'elle avait su pour sa grossesse. Cet enfant, elle allait devoir le protéger de toutes ses forces, sans relâche, quoi qu'il advienne. Il devrait apprendre à se défendre plus férocement encore qu'elle ne l'avait jamais fait, parce que son sang était maudit, parce que ses parents avaient fait de lui un paria. Mais elle n'avait pas pu se résoudre à le perdre. Il était son fils, son petit, son bien le plus précieux. Ce qui comptait le plus à ses yeux. Ce petit garçon était son bien le plus précieux, et jamais elle ne laisserait personne lui faire du mal. L'homme finit par s'écrouler à ses pieds, et elle lança contre la vitre de son appartement la table basse du salon. Sa rage n'avait d'égal que son talent pour disparaître. Et ce qu'elle allait faire. Luis était fort, mais elle ne le laisserait pas faire. Alix ne mourrait pas. Elle fit ses affaires en moins d'une heure, concise, prit dans ses bras l'enfant qui dormait toujours et quitta l'appartement qui l'abritait depuis quatre ans. Sans nostalgie.

Un coup d’œil sur le téléphone, un coup de carte bancaire, et une demie heure plus tard elle embarquait dans un avion en sens inverse de celui qui l'avait déposée là à l'époque où elle n'était encore qu'une enfant qui voulait devenir un nom. Elle avait déposé sa lettre au QG, sans être vue, comme à son habitude. Elle connaissait les heures où son patron s'amusait avec ses poules. Romy allait lui manquer, mais elle savait qu'elle serait à la hauteur. Et en attendant, elle partait. Dix ans, c'était tout ce qu'elle demandait, et elle exécuterait les missions dans son périmètre, quitte à éliminer son père que Luis trouvait de plus en plus gênant. Ça ne lui ferait plus ni chaud ni froid. Mais son fils vivrait, et il saurait défendre sa carcasse le jour où il poserai à nouveau le pied sur le tarmac de Chicago. Et s'il la faisait poursuivre, elle tuerait sans pitié. Et s'il envoyait Alec, alors elle le tuerait aussi. Et si c'était Alec qui envoyait quelqu'un, elle éliminerait du pareil au même. Plus rien d'autre que la vie de sa progéniture n'avait d'importance. C'était une voix instinctive, un hurlement qui montait en elle et elle était comme mue par une force invisible et ancestrale. Protéger, elle ne l'avait jamais fait jusqu'à aujourd'hui. C'était une tueuse, un serpent venimeux qui ne comptait pas les victimes et se moquait des vies qu'elle détruisait au fil de ses meurtres. Mais son fils, son fils à elle, jamais elle n'accepterait qu'on y touche.

Elle se posa dans les sièges, serra l'enfant contre sa poitrine, et regarda son petit nez frémir au rythme de son souffle. Le petit referma sa petite main sur son index, et elle sourit avec une tendresse tout juste née. Oui, elle allait en faire un fier loup qui saurait se battre. Quoi qu'il lui en coûte. Ensuite, elle regagnerait les Etats Unis. Peut être. Olga l'attendait en Russie, heureuse de rencontrer son arrière petit fils, et elle savait qu'elles étaient du même côté. Du côté des femmes qui gardent, féroces, leur portée de louveteaux en danger. Olga était la mère de sa mère. Et la vie de gang avait emporté Marina. Elle ne prendrait pas Alix. Car Aleksej Sergej Fedorovna était le fils de Masha, la louve noire, et que ses crocs étaient désormais aussi acérés que les dents d'un légendaire mégalodon. Gare aux chasseurs, et gare aux autres loups. Mais surtout, gare, gare au félin noir qui planait au dessus de sa vie comme une menace s'il lui prenait l'envie d'en finir avec son enfant. Noir contre noire, le combat devait être évité, où le bain de sang serait inéluctable. Et c'était pour ça que par le hublot, Chicago disparaissait. Les deux clans avaient besoin de temps. Ce n'était pas un climat pour un petit garçon. "L'enfant n'a pas besoin d'objets. Il a faim des autres. Besoin de sentir à tout moment l'ombre protectrice, bienveillante, attentive, de ceux qui l'ont porté et voulu. Donner à un enfant, c'est se donner soi. A tout moment. Alors il peut pousser droit, et ses racines seront profondes, fortes." Une femme la regarda curieusement, surprise de l'entendre ainsi murmurer à son fils. Elle ferma les yeux. C'était un nouveau départ. Mais pour combien de temps ?







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